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Philippe SÉGALARD
lundi 28 janvier 2019, par
Vit et travaille à Versailles
À vrai dire, je ne suis pas sûr qu’un peintre doive parler de son travail. Les images sont muettes.
Si, malgré tout, il faut dire quelques mots, je pense que le mieux est, pour ce qui concerne mon travail, de parler d’images. Des images que j’essaie de fabriquer, dont je cherche en permanence la clé des champs. C’est pourquoi je ne crois pas que je me répète. Chaque projet est un monde en soi, qu’il faut, en général pas mal de temps pour faire naître. Disons, des essais d’image.
Que l’on puisse y retrouver une part d’onirisme, me paraît difficilement contestable. Partant, qu’il n’y ait aucune règle préétablie, qui devancerait la manière d’arriver au résultat, est une évidence.
Que la peinture soit au service, dans chaque tableau, de l’image singulière pour laquelle elle existe, comme un mode particulier, donc unique, est sans doute une réalité de ce travail. Donc, que les enjeux picturaux, à proprement parler, y sont prégnants
C’est pourquoi, je pense que les œuvres doivent être regardées comme des paysages, au sein desquels, se sont déposés, en couches stratigraphiques, toutes les querelles possibles, et les résolutions nécessaires de la vie de la peinture.
Et, tout en jouissant des couleurs, cet inépuisable des yeux, le spectateur pourrait placer son regard dans l’interstice qui s’étend du sujet à son substrat matériel.
Comme une poésie à deux vitesses : l’immédiateté de l’image, la lente remontée à la conscience de la vie intrinsèque de ce que firent les pinceaux.
Enfin, la poésie, tout court, s’il est possible.
Formation : a fréquenté divers ateliers de la région parisienne.
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Paul Celan, in memoriam, 2025, Pastel gras, gouache, crayon et encre de Chine sur papiers collés, 65 x 100cm
Œuvres récentes
Visage, 2025, Huile sur carton mouflé sur bois, 13 x 13,3 cm
Lumière du soir 2025, huile sur toile, 18 x 14 cm
Crédits photographies et texte : Philippe Ségalard
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